Blank screen

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penseur Eh non, je ne suis pas encore mort… pas de tunnel ni de lumière en son extrémité… et mon ordinateur survit, tant bien que mal, au travers de son utilisation quotidienne professionnelle (j’ai -à juste titre fort probablement- refusé de passer à Vista… vista delenda est). Alors pourquoi cet écran blanc… pourquoi ce vide? rien depuis juillet. Et croyez-moi, j’en suis le premier surpris. Un manque d’inspiration? certainement pas; j’ai dans mes réserves un nombre important de signets pointant sur des faits marquants, des compte-rendus d’actualité, de lectures, des idées plus qu’il en est nécessaire… mais une impossibilité totale de mettre en forme toutes ces pensées, de les structurer, de leur donner une forme propositionnelle… c’est plutôt la page blanche et son angoisse, ou plutôt la page blanche et l’impossibilité de dire, de raconter, de conter.
Mais pas seulement:
Parmi les incontournables difficultés: toujours pas de neige (en d’autres mots un hiver raté), un travail qui n’avance jamais assez rapidement, une situation professionnelle difficile, les factures qui tombent plus rapidement que les feuilles mortes d’automne… sont probablement aussi de bonnes raisons pour une famine littéraire…
Parmi les incontournables plaisirs: une vie personnelle bien remplie, un mariage réussi (ça ne se fait pas tout seul… tiens, encore une idée pour un post…), une thèse passionnante à écrire, des amis à aimer…
La flemme aidant, maintenir le blog actif est passé au second plan non seulement de mes activités, mais aussi de mon énergie qui n’est malheureusement pas infinie… et les réserves s’épuisant, j’ai donné la priorité à mon univers immédiat: ma femme, mes amis et mon travail.
Mais j’y pense… de temps en temps… devant la ville qui s’étant au loin… dans une musique lointaine, comme celle d’un jeudi après-midi
et l’envie s’invitant, pourquoi pas un petit mot…

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